Message du Président de l'UGI

J’ai le grand plaisir de vous inviter chaleureusement à vous joindre aux membres de la communauté de l’Union Géographique Internationale, qui vont participer par centaines au Congrès Régional de l’UGI du 4 au 9 août 2013 à Kyoto, au Japon. En choisissant Kyoto comme lieu de notre Congrès, dont le thème portera sur « La Sagesse traditionnelle et les connaissances modernes au service de l’avenir de la Terre », nos collègues japonais ont élu le cadre le plus approprié pour explorer et élaborer les solutions géographiques du passé et de l’avenir aux défis affrontés par l’humanité dans son effort pour établir les conditions d’une vie durable sur notre fragile planète. Réservez vos dates pour le Congrès dès maintenant, et prenez note, dans le présent prospectus, des informations concernant les délais pour soumettre votre résumé, pour vous inscrire, pour prévoir votre hébergement, pour participer aux excursions et aux événements sociaux. Je suis impatient et je me réjouis de vous voir à Kyoto en août 2013.

Ron Abler (Président de l’Union Géographique Internationale)

Invitation au Congrès Régional de Kyoto

Au nom de la communauté géographique du Japon, nous avons le grand plaisir de vous inviter à participer au Congrès Régional de Kyoto, qui aura lieu du 4 au 9 août 2013. Le thème principal du Congrès est « La Sagesse traditionnelle et les connaissances modernes au service de l’avenir de la Terre ».

Ancienne capitale du Japon, Kyoto a obtenu une consécration mondiale lors de la signature du Protocole de Kyoto en décembre 1997, qui eut précisément pour cadre le Centre de Conférences International de Kyoto, où aura lieu notre Congrès. Nous espérons que ce Congrès ajoutera une nouvelle page à l’histoire de ce lieu mémorable et contribuera à renforcer la compréhension entre les peuples du monde, en particulier à la lumière des défis environnementaux auxquels la planète est confrontée aujourd’hui.

Le grand séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans l’Est du Japon, et la catastrophe sans précédent qu’ils ont provoquée, incluant la catastrophe nucléaire de Fukushima, n’ont pas seulement ébranlé le Japon, mais aussi toute la communauté mondiale. Ces événements ont conduit un nombre de gens sans cesse croissant à réviser leurs valeurs, leurs priorités, leurs façons de vivre. Notre Congrès sera une occasion précieuse d’apprendre, de réfléchir, et d’échanger les informations et les idées sur ces questions cruciales. Il nous permettra aussi de tisser des réseaux pour unir nos forces et nos intelligences

Les participants au Congrès pourront également profiter du programme de visites que nous leur proposons, avant ou après le Congrès, dans d’autres régions du Japon et dans les pays voisins. Les excursions seront pilotées par le Comité d’Organisation et par les Commissions de l’UGI, avec le soutien de plusieurs sociétés géographiques nationales ou régionales.

Nous nous réjouissons de vous accueillir à Kyoto à l’été 2013 !

Yoshitaka Ishikawa
(Président du Comité d’Organisation du Congrès Régional de l’UGI Kyoto 2013)

Shigeko Haruyama (Présidente du Comité National du Japon pour l’UGI)

Thème du Congrès

Les mutations globales intervenues au cours des dernières décennies, à travers la mondialisation au premier chef, ont rebattu les cartes des relations internationales et inter-régionales, et considérablement< modifié les équilibres géographiques. Mais ces transformations ont également fait surgir divers problèmes à l’échelle locale, régionale ou mondiale, tels que les déséquilibres économiques, la fragmentation sociale, les conflits politiques et les crises environnementales. Tous ces problèmes menacent l’avenir de la Terre. Tout en prenant acte de la diversité du monde, la tâche des géographes, en tant que praticiens d’une discipline scientifique, est de faire tendre tous leurs efforts à la solution de ces problèmes, en élaborant des projets qui oeuvrent à la coopération et à la symbiose entre les différents peuples du monde.

Un vieux proverbe japonais (on-ko chi-shin), tiré d’un proverbe chinois (wengu zhixin), affirme que seule la connaissance de l’ancien permet d’appréhender le nouveau. À cette fin, notre première tâche est de comprendre comment les conceptions traditionnelles se sont formées dans les différentes aires géographiques, à partir d’interactions spécifiques entre la société et la culture, d’une part, et l’environnement, de l’autre. Les pays d’Asie de l’Est, dont le Japon, peuvent nous y aider, eux qui, dans la longue durée de leur histoire, ont su forger une précieuse sagesse pour maîtriser ces sujets. La sagesse traditionnelle, qui repose sur l’harmonie avec l’environnement, y reste vivace. Le Congrès Régional se tenant au Japon est donc propice à une réflexion sur les moyens de modeler l’avenir de la Terre par les ressources conjuguées de la sagesse traditionnelle et des connaissances qu’apporte la géographie moderne.

Le lieu que nous avons choisi pour le Congrès Régional de Kyoto (KRC), le Centre de Conférences International, a accueilli en 1997 la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, laquelle accoucha du célèbre protocole de Kyoto. Alors que ce Protocole était resté limité à la prévention du réchauffement climatique, le KRC aura pour ambition d’opérer un examen synthétique des différents problèmes que posent les rapports entretenus avec l’environnement par la société et la culture, et d’en tirer des perspectives substantielles sur l’avenir de la Terre. Kyoto est en outre l’ancienne capitale du Japon, ce qui fait d’elle une métropole adossée à une longue histoire et riche d’une grande variété de sites où « la sagesse traditionnelle » trouve une expression fascinante.

Il est un fait profondément déplorable que le grand séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans l’Est du Japon, ainsi que l’accident survenu consécutivement à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, exploitée par la Tepco (Tokyo Electric Power Company), ont causé des dégâts très importants. Les bilans disponibles au début du mois de mai 2012 faisaient état de plus de 15 800 morts et de plus de 3 000 disparus. La catastrophe a aussi entraîné le déplacement d’un nombre important de personnes. Cette grande tragédie n’en peut et n’en doit pas moins être un objet d’étude sur lequel notre Congrès aura à se pencher avec la plus rigoureuse attention.